PUBLIE LE 24/02/2023 par Auriana Castro - 2137 vues
Un an, jour pour jour après le début de la guerre en Ukraine, le ministre de l’Éducation Nationale était aux côtés de jeunes ukrainiens et de leurs parents à Annecy.
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Un an, jour pour jour après le début de la guerre en Ukraine, ce vendredi 24 février, le ministre de l’Éducation Nationale était aux côtés de jeunes ukrainiens et de leurs parents à Annecy.
Le lycée Gabriel Fauré accueille 12 élèves ukrainiens, comme eux, 410 élèves sont scolarisés dans le département.
Accueilli par un bain de foule de lycéens à son arrivée, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Pap Ndiaye a enchaîné les serrages de mains et les photos.
Une fois au CDI de l’établissement devant la vingtaine de parents et d’élèves réfugiés le ton était au calme et à la solennité. Une rencontre « symbolique et d’autant plus importante en cette triste date d’anniversaire » décrit le ministre.
Au micro d’H2O, Pap Ndiaye explique : « C’est une manière pour moi de saluer la mobilisation de l’Éducation nationale pour l’accueil des jeunes ukrainiens. Nous en scolarisons 21 000. Mais ça n’est pas qu’une affaire de chiffre… C’est aussi un engagement humain, avec l’intégration de ces jeunes, des familles qui se sont installées à Annecy et ailleurs, grâce aux collectivités territoriales qui les ont accompagnées pour trouver un logement et parfois un travail. » Le ministre poursuit : « C’est aussi une manière de manifester notre solidarité à l’égard de l’Ukraine martyrisée par la Russie. De souhaiter que l’Ukraine retrouve sa liberté et le contrôle de ses territoires. C’est au fond, cette rencontre, le témoignage de notre solidarité, de notre admiration également à l’égard du courage de ces familles ukrainiennes. »
Des familles qui ont tenu à remercier le gouvernement et le corps enseignant réuni. Parmi eux, Serhii, père de trois enfants, dont le plus âgé, 16 ans est élève au lycée Gabriel Fauré. En mars 2022, la famille décide de fuir la guerre, il raconte : « C’est difficile pour moi, encore aujourd’hui, d’en parler… Nous avions passé la première semaine dans des abris-souterrains, les bombardements étaient de plus en plus proches. Ma femme voulait partir. » Partir loin de la guerre sans avoir de destination en tête, l’objectif de la famille était simplement de s’éloigner du danger. La famille de cinq a ainsi traversé la Pologne et l’Allemagne avant d’arriver en Haute-Savoie, à Annecy.
Serhii, ému, avait préparé sa prise de parole pour la venue du ministre de l’Éducation nationale, un court discours de remerciement qu’il termine par « Vive la France, vive la liberté, vive l’égalité et vive la fraternité. » Si la reconnaissance est bien là, Serhii confie rencontrer encore des difficultés pour s’intégrer, la raison principale, la barrière de la langue : « C’est difficile, pour les enfants aussi, ils n’avaient jamais appris le français avant, et à l’école l’anglais n’était pas très bon… On avance « step by step » [pas à pas]. »
Des difficultés dont sont témoins les professeurs… Derrière le portail de l’établissement, un petit groupe d’enseignants s’est réuni, bannières et pancartes en main. Si la réforme des retraites et la vie chère sont au centre de leurs préoccupations, le dispositif d’accueil des élèves ukrainiens ne fait pas non plus l’unanimité. Pour Gwenaëlle Veron-Delor, professeure d’anglais, il s’agit « d’une coquille vide ». Elle explique : « Les Ukrainiens sont intégrés dans nos cours, ils ont quelques heures de français mais c’est bien insuffisant pour eux. Ils arrivent, ils ne parlent pas la langue et très peu anglais. Donc ils assistent à des cours complètement hors-sols qui ne leur servent à rien. Il faut leur préparer une orientation pour l’année prochaine, sauf qu’on a très peu d’informations sur leur parcours. » Elle poursuit : « C’est beau sur le papier, c’est beau au niveau idéologique, mais on n’a pas les moyens de mettre notre mission en œuvre pour eux comme pour la majorité de nos élèves, en réalité. »
Lors de sa visite, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a annoncé sa volonté de se rendre à Kiev et d’y rencontrer son homologue ukrainien.
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