CHEVALINE | La garde à vue du motard « accouche d’une souris »

CHEVALINE | La garde à vue du motard « accouche d’une souris »

PUBLIE LE 13/01/2022 par Auriana Castro - 13517 vues

Depuis mercredi 12 janvier 2022, un homme était placé en garde-à-vue dans l’affaire de la tuerie de Chevaline. Dans la nuit de mercredi à jeudi, sa garde à vue a été prolongée. A 17h30, ce jeudi 13 janvier, la garde à vue est levée.

Peu avant 17h30, ce jeudi 13 janvier 2022, Me Jean Christophe Basson Larbi sort de la gendarmerie nationale de Chambéry et annonce la levée prévue de la garde à vue de son client.

Une issue prévisible pour l’avocat :« C’est une issue normale. Elle n’est pas heureuse. Encore une fois, c’était une garde à vue non justifiée. […] Il est légitime vu la gravité des faits que si des questions devaient être posées à mon client elles le soient. Mais je constate que la montagne accouche d’une souris. »

Me Basson Larbi a confié l’extrême soulagement de son client : « Il a vécu presque 48h d’enfer. La fin ne justifie pas les moyens. Ce n’est pas parce qu’une famille a perdu la vie, qu’un cycliste a perdu la vie, qu’on peut briser la vie d’un homme qui a répondu à toutes les sollicitations, ou en tout cas, mettre sa vie entre parenthèse. Parce que c’est bien ce qu’il s’est passé ces dernières 48h. »

Une procédure que l’avocat a qualifiée « d’une violence inouïe pour cet homme qui avait déjà livré sa vérité. »

A l’issue de la garde à vue, le motard est une nouvelle fois mis hors de cause dans l’affaire Chevaline : « On a pu constater que mon client a dit la vérité. J’espère, qu’une bonne fois pour toutes, mon client ne sera plus considéré comme quelqu’un qui aurait pu commettre ces assassinats dans l’affaire appelée la tuerie de Chevaline. »

Une mise hors de cause également souligné par le parquet d’Annecy. En effet, aux alentours de 17h30, un communiqué de presse est publié dans la foulée qui confirme la levée de la garde à vue.

Et le communiqué est très claire : « Aucune charge n’a été retenue contre la personne gardée à vue. Les explications données et les vérifications opérées ont permis d’écarter son éventuelle participation aux faits. »

Le communiqué précise aussi que les investigations continuent et se poursuivront pour retrouver le ou les auteurs du crime.