Fermeture de la Sambuy : la mairie répond à la suite de la mobilisation

Fermeture de la Sambuy : la mairie répond à la suite de la mobilisation

PUBLIE LE 30/04/2024 par Dorian Marchiset - 894 vues

« C’est devenu une vraie préoccupation pour la population locale, sinon il n’y aurait pas eu autant de personnes à cette mobilisation. » Jacques Laurent, président de l’association Tous ensemble pour la Sambuy (TEPS) en est sûr, pour lui un dialogue doit être entamé avec la municipalité de Faverges. Pour rappel, le 14 juin 2023, la mairie avait annoncé l’arrêt de l’exploitation des remontées mécaniques et du domaine skiable de la Sambuy, après la saison estivale 2023. Côté habitants, cette décision ne semble pas avoir fait l’unanimité. 

L’un des reproches des détracteurs de cette fermeture, c’est l’absence d’accès à la montagne suite à la suppression du télésiège qui a par ailleurs déjà commencé. Pour lutter contre ce projet, l'association TEPS a organisé, samedi 27 avril, une mobilisation dans les Faverges, pour continuer de protester. Près de 600 personnes sont descendues dans la rue pour exprimer leur mécontentement. « Nous estimons que la décision a été prise sans débat contradictoire. Les conséquences fâcheuses pour le territoire n’ont pas été étudiées », reproche Jacques Laurent.

« La suite logique des choses »

Et si le président d’association se plaint de ne pas avoir de discussion en direct avec la mairie, celle-ci a tout de même répondu via un communiqué sur Facebook : « Le démontage des installations n’est que la suite logique de la décision prise par le Conseil municipal, confirmée par le contrôle de légalité effectué par l’État et la décision du tribunal administratif qui a débouté les élus minoritaires et l’association TEPS, lesquels avaient saisi cette juridiction ». La municipalité assure également que cette démarche a également une portée environnementale, puisque l’activité humaine sera très largement réduite après le démantèlement.

Pour le moment, d’autres mobilisations ne sont pas prévues. Les près de 450 membres de l’association « travaillent actuellement à des projets d’actions tout en poursuivant leur démarche au tribunal administratif pour contestation de la délibération », explique Jacques Laurent. Le président de l’association TEPS ne s’en cache pas : malgré l’absence de discussion avec la mairie, il compte bien continuer son combat.